Le football est une vraie passion.
J’ai démarré en 1981 lorsque nous sommes arrivés en Bourgogne avec mes parents. J’étais alors en poussin, pas très bon, comme la plupart de mes autres camarades d’ailleurs, nous débutions.
Pour nous nous sommes aguerris, avons amélioré notre technique, physique et tactique pour parvenir en junior de gagner le championnat départemental.
Puis, entre 1992 et 1994 j’ai arrêté de le pratiquer en club le temps de mes cours à Brest et Rochefort. J’ai repris en 94 à mon arrivée à Lanvéoc dans le club local qui jouait alors en PH.
À partir de 1996, j’ai aussi commencé à entraîner les jeunes pousses du club. J’ai passé mes diplômes d’éducateur sans pousser au-delà, le plus important étant pour moi d’apprendre les gestes de base, ceux sur lesquels tout repose par la suite. En plus, en poussin et benjamin, il n’y a pas encore cette pression liée à la compétition, le jeu reste le jeu.
En 1998, après la victoire des bleus en coupe du monde, plus de filles se sont présentées en début de saison. En discutant avec elles, nous nous sommes aperçus, mon collègue et moi, que d’autres filles souhaitaient jouer au foot, mais leurs parents ne le voulaient pas pour de mauvaises raisons. Nous avons alors fait ce qu’il convient de nommer la sortie de l’école (mais en tout bien tout honneur bien entendu) et nous sommes parvenus un à un de convaincre la majorité des parents de faire venir leur fille. Nous avons ainsi eu une dizaine de filles entre 6 et 10 ans d’inscrites et avons monté une équipe de poussines-benjamines qui se présentaient sur les plateaux (sous forme de jeux et matchs, mais sans classement) organisés par les clubs du district. Plus d’un jeune joueur ou bénévole pensait gagner facilement face à une équipe composée uniquement de filles, la plupart furent surpris qu’elles fussent bien plus accrocheuses qu’ils ne le pensaient.
Lorsque je suis arrivée à Créteil, j’ai eu un rdv avec un bénévole de l’US Créteil, mais la discussion que nous avions alors eue m’a mise mal à l’aise. Le discours étant très clairement porté sur la performance, et ce dès les plus jeunes catégories. Non pas que je n’aime pas la compétition et gagner, mais à cet âge il faut déjà qu’ils apprennent les gestes de base et le fairplay. Ils ont suffisamment le temps pour se prendre la tête avec le reste !
Par la suite, je me suis donc concentré sur mes activités militantes et mes autres centres d’intérêt. Aujourd’hui je fais du sport, mais en rapport avec mon âge et ma condition physique 😉 .