Au début de l’année 2003, l’entreprise qui m’emploie en tant que technicien informatique connait des déboires financiers suite au krach boursier de 2001 qui a fortement touché les nouvelles technologies. Je fais alors la connaissance du gérant d’une PME française, filiale d’un groupe allemand qui conçoit, fabrique, installe et maintient des sécheurs UV pour les secteurs de l’imprimerie et industriel. Il recherche un couteau suisse afin d’être et son assistant et s’occuper de l’informatique. Je me propose, il accepte, je rejoins la société au printemps. Tout a été très vite, je ne prends pas vraiment le temps de réfléchir, l’opportunité semble belle en m’ouvrant de nouvelles perspectives.

J’aurais mieux fait de prendre mon temps, car j’allais alors m’enfermer dans la compta-gestion pour 20 ans. D’autant plus qu’à l’été 2003, la comptable en poste quitte la société et j’accepte à nouveau de prendre ses fonctions. J’apprends donc la comptabilité d’entreprise en autodidacte, en lisant quelques ouvrages de référence. Internet n’a alors pas encore toutes les potentialités d’autoformation qu’il possède maintenant. Je suis aidé aussi et par mes collègues de la comptabilité basés en Allemagne à qui nous devons rendre des comptes chaque mois et par l’expert-comptable qui me consacre un peu plus de temps durant 6 mois jusqu’à ce que je sois suffisamment à l’aise pour voler de mes propres ailes dans ce nouveau domaine.

Tout se passe bien, cela se révèle finalement assez simple à comprendre et je me révèle ainsi pleinement efficace après deux, trois années. En 2014, après mettre épanoui en parallèle dans le milieu écologiste en m’occupant de la communication, principalement au groupe local Greenpeace de Paris puis d’Alternatiba, je décide de tenter ma chance dans ce nouveau secteur, sans succès malheureusement.

Après cette parenthèse de deux ans, je retrouverai un poste d’assistant-comptable-informaticien dans une petite agence de communication puis en 2018 à l’École des Métiers de l’Information.

Cette dernière, qui est déjà sous la coupe d’un plan de sauvegarde lorsque je prends les rênes de service administratif et financier, n’est donc pas au mieux économiquement parlant. Nous subirons de plein fouet la crise du COVID en 2020, nous obligeant à obtenir un PGE, augmentant encore la dette de l’entreprise de 50% et, me concernant, ma charge de travail, suite aussi aux départs successifs de plusieurs anciens qui avaient fondé le centre de formation il y a 40 ans.

Courant 2022, j’envisage donc de tenter un ultime retour dans la domaine informatique que je concrétiserai fin 2023 en validant un dossier de démission-reconversion auprès de Transition Pro.

  • Gestion financière d’entreprises dont le CA varie entre  300k et 2M d’euros
  • Obtention d’un PGE (Prêt Garanti par l’Etat) en 2020 suite à la crise COVID
  • Modification d’un plan de sauvegarde en 2021