Enfant, j’étais tout aussi passionné par l’informatique que l’électronique. Plus tard, lorsque je dois prendre une décision concernant l’orientation que je souhaitais donner à ma carrière de la Marine nationale, je choisis cette dernière car elle m’offrait plus de possibilités de voyager alors que l’informatique m’aurait vu cantonné à des postes à terre.
Durant un an, j’appris au CEAN Rochefort comment fonctionnaient une radio, les systèmes de radionavigation qui équipent les aéronefs ainsi que le RADAR. Bien entendu, ces cours étaient principalement théoriques et j’acquis donc après mon arrivée en flottille les bases de la maintenance pratique.
Après les cinq ans passés au sein de la 35F à Lanvéoc-Poulmic, j’étais ensuite affecté au Service informatique de la BAN (Base AéroNavale) et coupai ainsi les ponts avec l’électronique.
Bien plus tard, alors que je me réintéressai pour l’informatique, je fis connaissance avec les nano-ordinateurs de type Arduino et Raspberry Pi qui allient informatique, électronique et programmation. Puis, me revint en tête un vieux désir de passer la licence de radioamateur.
Outre, les tests que nous effectuions en flottille avec les tours de contrôle en VHF ou UHF, j’étais aussi comme beaucoup de conducteurs imprudents d’alors, qui dépassaient souvent les limites de vitesse, adepte de la CB.
Dernièrement, j’ai également acquis des clés USB RTL-SDR ainsi qu’une antenne large bande (j’habite en appartement, difficile donc de s’équiper avec du matériel semi-pro qui demande une infrastructure particulière installée dans un jardin) qui permettent de réaliser des écoutes sur différentes bandes de fréquences. Je me suis aussi rapproché du radioclub de Saint-Maur dont je vais sans doute devenir bénévole à terme. Je vais en parallèle tenter de passer la licence d’ici l’été 2025 (au plus tard fin 2025) qui me permettra ainsi d’émettre de façon légale. Mon projet à moyen terme étant de rejoindre la Fédération Nationale des RadioAmateurs au Service de la Sécurité Civile (FNRASEC).