Dès le début de mes diverses activités militantes, j’ai souvent eu des tâches dans le domaine de la communication.
Création du site Internet des Verts 94 sous SPIP et remplacement de 6 mois en tant que Porte-parole du département suite à une grave maladie du titulaire. Durant cette période j’ai notamment développé en autodidacte mes compétences dans les relations presse en maintenant de bonnes relations avec les équipes de la presse locale, surtout du Parisien dont j’avais finalement obtenu le contact direct avec le Directeur de la publication du Val-de-Marne.
Puis, lors de mon passage dans le monde associatif à Greenpeace, je me suis mis activement aux réseaux sociaux et plus particulièrement Facebook et Twitter dont je devins un influenceur de la sphère écologiste en atteignant le maximum d' »amis » sur FB et plus de 2000 abonnés sur Twitter.
Successivement, les différents comptes de structures associatives que je gérais prirent également de l’ampleur.
Début 2015, j’intégrai ainsi la formation certifiante de Responsable de la communication à l’EMI qui me conforta dans un premier temps dans mon choix de reconversion en espérant pouvoir rejoindre une ONG après la COP21 et mon engagement auprès d’Alternatiba.
Je continuais alors à développer les relations avec la presse que cela soit en tant que co-coordinateur du groupe local de Paris à Greenpeace chargé de la communication qu’avec Alternatiba avec plus de 500 articles référencés pour le Tour Alternatiba 2015 tant dans la presse nationale que la PQR (presse quotidienne régionale).
J’eus également à gérer une situation de crise avec Alternatiba suite aux terribles attentats de novembre 2015. Avec l’ensemble des partenaires associatifs, nous avions en effet prévu une grande manifestation pour l’ouverture de la COP21. Nous espérions ainsi rassembler près d’un demi-million dans les rues parisiennes. Mais le 15 novembre tout s’écroula. Le 16 au matin, nous nous rassemblons donc en urgence avec les principaux responsables d’Alternatiba et décidons alors de proposer d’organiser une chaîne humaine statique entre les places de la Nation et de la République aux autres ONG puis aux autorités. Celle-ci serait plus facilement gérable concernant la sécurité qu’un défilé et très vite la majorité de nos partenaires nous suivirent en ce sens. Il nous restait ainsi quinze jours pour obtenir l’aval de la préfecture que nous n’obtiendrons finalement qu’à demi-mot, nous plaçant par conséquent dans une sorte de zone grise, légalement parlant.
Mais nous avions la ferme volonté de ne pas donner raison aux terroristes et de continuer autant que faire se peut les différentes actions que nous comptions mener et tout particulièrement le village des Alternatives planifié le week-end médian de la COP à Montreuil ainsi que le grand rassemblement le dernier dimanche que finalement nous pourrons organiser sur le Champ de Mars au pied de la tour Eiffel. Nous avions donné suffisamment de gages de sérieux dans notre organisation auprès des autorités qui nous permirent dans ces conditions de préparer ces diverses manifestations, mais toujours en restant dans cette fameuse zone grise, ce qui du point de vue de la communication m’obligeait donc à marcher sur des œufs, tant avec le pouvoir que les autres ONG, des militants que du grand public.
Chacune d’elles fut finalement des succès vu la situation sécuritaire dans laquelle les attentats successifs nous avaient plongés en rassemblant entre 20 et 60 000 personnes.
Après la COP, un turn-over attendu eut lieu au sein des différentes structures au niveau des équipes de communication. Certains responsables de grandes ONG profitant des répercussions de la COP pour trouver de meilleurs jobs dans d’importantes agences ou entreprises, ceux d’organisations plus modestes espérant ainsi prendre leur place, tel que cela était mon cas. Mais les événements ne se passèrent pas comme prévu puisque les ONG préfèrent recruter parmi les anciens élèves issus de grandes écoles plutôt que faire confiance à un professionnel formé dans le milieu associatif.
Après quelques mois d’échec successifs, je pris donc le parti d’accepter un poste de cadre administratif dans une agence de communication que je connaissais suite à mon passage à l’EMI.
- Création des Internets des Verts 94 (SPIP) et du NPA 94 (WordPress)
- Gestion et développement des réseaux sociaux (Facebook et Twitter) du Groupe Local Greenpeace de Paris et d’Alternatiba
- Gestion du site générique d’Alternatiba et de ses sous-sites locaux
- Relations presse d’Alternatiba durant le Tour de France 2015 et la COP 21
- Gestion du site de l’EMI