Début 2018, alors que je suis en poste à Nogent comme attaché de direction dans une agence de communication, je vois passer sur une liste de diffusion propre à l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), une offre d’emploi de Responsable administratif et financier à l’EMI (École des Métiers de l’Information) dans laquelle j’avais suivi ma formation de Responsable de communication et dont j’étais resté proche.

Je candidate et j’obtiens le poste assez facilement. Je sais que l’entreprise est en difficulté puisque depuis l’année précédente elle a été placée sous un plan de sauvegarde.

Mon objectif est donc de sortir au plus vite la tête de l’eau de l’entreprise tout en maintenant un développement de l’activité avec une gestion sérieuse et précise de la trésorerie.

En plus de ses tâches administrative et financière, je suis aussi l’assistant du RSI pour tout les soucis quotidiens au niveau informatique que cela soit auprès des salariés que des stagiaires en formation. À l’été 2019, je prends également la suite de la secrétaire générale de l’école qui part à la retraite pour tout ce qui concerne le planning des salles et la logistique afférente.

Si tout se déroule bien les deux premières années arrive 2020 et la crise COVID. Activité à l’arrêt ou au quasi-arrêt pendant près de 6 mois. Malgré le passage de nombreuses formations en distanciel, le CA ne baisse finalement que de 25% et nous obtenu afin de poursuivre l’activité un prêt du mouvement ESS et une PGE (Prêt Garanti par l’État) de notre banque, mais qui augmente à nouveau de 50% la dette de l’entreprise.

En plus des déjà multiples tâches qui me sont dévolues, je suis aussi désigné Référent COVID de l’école. Ce qui dans un centre de formation qui accueille entre 50 et plus de 100 stagiaires quotidiennement est plutôt stressant. Mais je pense avoir mené cette tâche à bien puisque, malgré les alertes régulières après des cas positifs, nous ne connaitrons pas de cas grave de COVID et que nous ne serons jamais sous la menace d’être devenu un hub de transmission.

En parallèle de cette activité professionnelle très prenante, je me suis donc aussi mis à écrire. Un premier roman de science-fiction, Kahyia, est finalisé et je l’autoéditerai peu après mon départ en mai 2024. Mais c’est l’écriture d’un second roman plus dans la veine technothriller qui va me ramener peu à peu dans le giron de l’informatique. Le héros du roman a un profil de hacker et lors de l’écriture des scènes de hacking je m’aperçois assez rapidement que le vocabulaire technique reste plutôt pauvre et pas très précis. Je me mets ainsi à parcourir de nombreux ouvrages sur le sujet, m’inscrit à des plateformes de CTF et au fil du temps la passion revient.

En plus le secteur recrute et l’école a du mal à reprendre une activité « normale ». Je décide donc de tenter une procédure de démission-reconversion auprès de Transition Pro. C’est d’ailleurs sur leur site que je vais trouvé la formation d’Analyste cybersécurité de M2i dont je passe les tests qui se révèlent concluants malgré une faiblesse dans le domaine de l’administration système ce qui est normal vu que je n’ai jamais réellement pratiqué dans ce domaine plus technique.

Le dossier passe en commission et est validé. Je démissionne donc et débute la formation en mars 2024.