Préférant anticiper une probable fermeture de l’entreprise dans laquelle j’avais été embauché entre 2000 et 2003, j’acceptai donc un poste d’Assistant de direction à IST France, une PME filiale d’un groupe allemand qui concevait et fabriquait des sécheurs UV pour l’imprimerie et l’industrie (je ne rentrerai pas plus dans les détails techniques sur ce sujet).

Mes tâches consistaient ainsi à assister le gérant au quotidien, assurer le suivi administratif de l’entreprise et, après 6 mois et le départ de la comptable en poste, de reprendre la comptabilité.

Si l’administratif ne me posait guère de problème alors grâce à ma maîtrise des logiciels de bureautique et de ma facilité à trouver des informations qui me manquaient sur le web, je n’avais aucune notion en termes de compta.

J’appris donc en autodidacte le métier en lisant des livres sur le sujet et aussi en étant accompagné les six premiers mois par l’expert-comptable de l’entreprise et par le service comptable de la maison-mère. Et, avouons-le, quoi de mieux que d’apprendre la gestion avec des Allemands… rigueur et organisation, nous étions parfaitement en phase !

La plus grosse crise que j’eus à gérer fut un changement dans les délais de versement des commissions que nous touchions de la maison-mère lorsque nous vendions une installation. Les montants étant conséquents et les délais s’étant quelque peu allongés, je mis donc en place un plan afin de lisser au mieux la trésorerie sur une période d’un an pour d’assurer la culbute entre les deux périodes.

Cela fut une réussite, et une fois l’équilibre rétabli, je pus même mettre en place avec notre banque des placements à terme avec nos excédents de trésorerie. Les intérêts ainsi touchés couvraient les frais bancaires d’une année.

Mais après dix ans, je m’ennuyai quelque peu et décidai à nouveau de tenter un nouveau challenge en rapport avec mes engagements extra-professionnels dans le milieu écologiste